Trois jeunes, âgés de 21 à 23 ans, ont été condamnés ce mardi 4 juin par la cour d’assises de Paris à des peines de cinq, sept et huit ans de prison pour avoir tendu des guet-apens à deux hommes via des sites de rencontres en janvier 2022.
Ils ont été reconnus coupables de séquestration, vol et extorsion en bande organisée pour deux d’entre eux, et d’extorsion en bande organisée pour le troisième, conduisant à des peines plus sévères pour les premiers. L’avocat général en avait requis six et sept ans.
Initialement, les accusés ont nié toute haine homophobe, mais ont finalement admis avoir ciblé des homosexuels parce que cela leur paraissait plus « facile ». Ils ont présenté leurs excuses aux parties civiles.
« Il faut que cette affaire fasse évoluer la prise en charge de ce genre de dossier, et que la circonstance aggravante puisse être retenue même en l’absence de haine homophobe », a déclaré Me Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, avocat de l’association STOP homophobie, partie civile.
Les deux victimes, des hommes d’une quarantaine d’années, ont été séquestrées respectivement pendant une heure et deux jours et demi. L’une d’elles a également subi des coups. Deux ans après, « les blessures psychologiques restent vives ».
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