Deux femmes ont été agressées avec du gaz lacrymogène, ce dimanche 18 novembre, lors d’un rassemblement pour les droits des transgenres, auquel une trentaine d’autres personnes avaient pris part dans la capitale ukrainienne. « Mais des militants d’extrême droite ont allumé des bombes fumigènes et les ont jetées dans le cortège », rapporte un journaliste de l’AFP, cité par le Guardian. La police a conduit les manifestants dans une station de métro, bloquant ensuite l’accès « pour éviter d’autres heurts ».
Des événements qui montrent « que le niveau d’agression et de violence de l’extrême droite montait en Ukraine », ont réagi sur leur page Facebook les organisateurs de l’événement.
Journalist @ColborneMichael took punch to face, sustained cut & had glasses broken by far-right radicals while covering today’s transgender rights rally as police not only stood by but physically removed activists from city-sanctioned event. cc @pressfreedom @RSF_EECA @OSCE_RFoM pic.twitter.com/UZyn7aKdee
— Christopher Miller (@ChristopherJM) 18 novembre 2018
Christopher Miller, journaliste canadien, qui couvrait le rassemblement, a également affirmé sur Twitter avoir été frappé au visage par des « militants radicaux ».
L’homophobie est encore largement présente en Ukraine, mais les autorités pro-européennes sont déterminées à montrer leur tolérance, contrairement à la Russie voisine.
En juin, la police avait d’ailleurs arrêté à Kiev plus de 50 manifestants d’extrême droite qui tentaient par la force d’empêcher le départ d’une marche des fierés ayant rassemblé environ 5.000 personnes sous forte protection policière.