Surnommé le « meurtrier de l’I-95 », en référence à cette grande autoroute de l’est des Etats-Unis, au bord de laquelle il abandonnait les cadavres de ses victimes, Gary Ray Bowles, 57 ans, a été exécuté par injection létale en Floride, ce jeudi 22 août au soir, rapporte l’AFP. Ancien prostitué, il visait volontairement des hommes gays à qui il dérobait leur argent.
Arrêté en 1994 à Jacksonville, dans le nord-est de la Floride, pour le meurtre de Walter Jamelle Hinton, il a avoué avoir tué cinq autres hommes, dans plusieurs Etats, mais n’a été condamné à la peine capitale que pour son sixième assassinat.
Dans une dernière déclaration écrite, il s’est excusé « pour la peine et les souffrances » causées. « Je n’ai jamais voulu que ma vie ressemble à ça. On ne se lève pas un matin en décidant qu’on va devenir un tueur en série », a-t-il insisté.
Mais selon les enquêteurs, il aurait continué de tuer s’il n’avait pas été arrêté. « Pourquoi continuer après la première victime ? Le premier meurtre peut-être considéré comme une erreur. Le second aussi, si vous voulez. Mais le troisième, quatrième, cinquième puis sixième ? Quand est-ce que ça s’arrête ? »
Son exécution, prévue initialement à 18 heures locales, a été retardée le temps que l’ultime appel de ses avocats soit examiné. Ces derniers ont tenté de faire valoir un handicap mental, argument qui n’a pas été retenu.
Gary Ray Bowles est le 13e détenu mis à mort depuis le début de l’année aux Etats-Unis, le troisième cette semaine. Pratique à laquelle nous restons fermement opposée.