Suisse : Une « Helpline » spécialisée pour accompagner les victimes et recenser les crimes de haine LGBTphobes

Depuis lundi, la Suisse dispose d’ « répertorier » toutes les agressions signalées.

Parce que « pour les autorités, la police et les politiciens, s’il n’y a pas de données c’est comme si cette violence n’existe pas !

« Un déficit d’informations qui nuit à la mise en œuvre d’actions concrètes pour prévenir et lutter contre ces violences et discriminations. »

La « LGBT+ Helpline », en partenariat avec « Pink Cross », l’association faîtière des organisations gays en Suisse, appelle ainsi les victimes à ne plus avoir honte ni peur et « prendre un moment pour expliquer ce qui s’est passé », par formulaire, entretiens personnels ou par e-mail.

Des conseillers bénévoles, de tout âge et profils variés (artisans, employés, juristes, médecins, psychologues, éducateurs ou encore étudiants) sont disponibles 24h/24, et partagent en ligne leurs expériences, motivations, ou réorientent pour des besoins plus spécifiques.

« C’est du devoir des autorités », soutient par ailleurs sur « 20 Minuten » le conseiller national gay Angelo Barrile (PS/ZH). « Face aux actes homophobes, il faudrait fonctionner de la même manière que pour les violences domestiques. Ces crimes doivent être poursuivis d’office », insiste-t-il, soulignant également l’importance « que les futurs agents de police de tous les cantons soient sensibilisés à la thématique. Je suis en train d’envisager de déposer une motion dans ce sens », a-t-il conclu.

Valentine Monceau
stophomophie.com