#Vidéo. Europe Ecologie-Les Verts : Portrait d’#EmmanuelleCosse, nouvelle secrétaire d’#EELV

Emmanuelle Cosse, 39 ans, a été élue samedi secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avec 55,35% des voix lors du congrès de Caen (Calvados). Elle succède à Pascal Durand qui avait renoncé à se présenter à sa propre succession à la tête du parti écologiste.

Face à la motion d’Emmanuelle Cosse, la motion participative (LMP) d’Yves Cochet et Alain Lipietz a obtenu 36,53% des voix et la motion Love de Julien Bayou 8,12%. « Nul dans cette salle ne peut être satisfait ce soir que nous ne soyons pas parvenus à un large rassemblement », a déclaré la nouvelle secrétaire nationale.

« NE JAMAIS TAIRE NOTRE RADICALITÉ »

« Notre cohérence, c’est de ne jamais taire notre radicalité, mais de ne pas fuir nos responsabilités », a également déclaré la nouvelle chef de file d’un parti qui compte pour la première fois de son histoire deux ministres, Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Developpement), ainsi que deux groupes parlementaires. « Je dis aux socialistes que nous savons être des partenaires loyaux et acteurs de la majorité mais nous serons toujours exigeants avec ses réalisations et ses réalités », a-t-elle prévenu dans son discours.

Act-Up Paris salue l’élection d’Emmanuelle Cosse mais ne lui passera rien :

« Nous avons de la mémoire. Nous nous souvenons donc qu’Emmanuelle Cosse a été une bonne présidente d’Act Up-Paris« , souligne le mouvement de lutte contre le sida dans un communiqué.

« Peu de militants actuels de notre association, malheureusement, sont en capacité de se souvenir d’elle », car « beaucoup sont morts » du sida, ajoute-t-il.

« Comme avec tous les autres partis et personnalités, Act Up-Paris sera vigilante et exigeante à l’égard d’EELV, dirigé par Emmanuelle Cosse », qui aura « du boulot », insiste l’association.

« Ancienne activiste, elle sera bien placée pour poser au sein d’EELV la question de leur participation à une majorité qui ferme des services hospitaliers, gèle la contribution française à la lutte contre le sida dans le monde, ne fait rien pour vider les prisons et y améliorer la santé, expulse encore et encore des sans-papiers séropositifs, stigmatise des populations exclues comme les Roms au prix de leur santé, refuse de lutter contre les discriminations dont souffrent les personnes vivant avec le VIH », énumère-t-elle.

« En dépit de sa qualité d’ex-présidente de notre association », de 1999 à 2001, « nous ne lui passerons rien – comme avec n’importe quelle autre personnalité politique, comme avec n’importe quel autre parti », conclut Act Up-Paris.

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