>> I’m a lesbian, but I wasn’t born this way
Son orientation sexuelle ne lui aurait pas été imposée par la biologie, « dans la mesure où l’attirance sexuelle dérive d’occasions, du hasard, ou de la curiosité », affirme-t-elle.
« Serait-ce envisageable que les homosexuels fassent le choix, de manière positive, de rejeter l’hétérosexualité et de changer de côté? Bien sûr que oui! » lance l’éditorialiste, qui critique la conception « essentialiste » de l’homosexualité. « Des études présentent bien un lien entre l’homosexualité et la biologie, mais elles sont critiquées et leurs conclusions restent encore à valider » selon Mme Bindel, pour qui les arguments scientifiques « ne tiennent pas la route ».
L’orientation sexuelle n’a jamais été une option
« J’entends souvent dire que ceux qui prétendent avoir choisi d’être homosexuels ne le sont pas vraiment et qu’ils ne font que des expérimentations », explique Julie Bindel. « C’est que l’idée de l’homosexualité comme résultant d’un choix fait peur. Si on plaide que c’est une décision, alors ceux qui défendent une logique oppressive et qui veulent imposer aux autres des modes de vie précis ont plus de poigne pour rétorquer que si les gays vivent de la discrimination et de la marginalisation, c’est tant pis pour eux. Qu’ils ont choisi leur sort et que, s’ils sont malheureux, ils n’ont qu’à se conformer à l’hétérosexualité. ».
Prôner l’idée d’embrasser fièrement son orientation sexuelle et de ne pas chercher à s’en excuser en affirmant que « ce n’est pas ma faute, je suis née comme ça » : Judith Lussier, chroniqueuse lesbienne, partage l’argument.
« Cette idée que l’homosexualité est une condition à laquelle on ne peut rien changer, comme si c’était un handicap, permet de plaider que si on brime les droits des homosexuels, c’est cruel, parce qu’ils ne sont que des victimes de la nature. Mais, en même temps, cet argument a des conséquences, puisqu’il laisse sous-entendre que l’homosexualité n’est acceptable que si c’est une situation inévitable. ».
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>> None of the science dedicated to finding a gay gene holds water, so why not make a positive choice to reject heterosexuality and decide to switch sides?
Julie Bindel explains why she believes she chose her sexuality, rather than it having chosen her. But, she asks, have we returned to the essentialist notion that we are either ‘born that way’ or that we are unthinkingly heterosexual?