Vidéo. Roselyne Bachelot émue en évoquant le PACS sur le plateau du « Grand 8 »

Les « 20 ans de la nuit gay sur Canal« , l’occasion pour l’équipe de l’émission du « Grand 8 » sur D8, d’évoquer le documentaire de Michel Royer, qui revient sur deux décennies de lutte et de revendications qui auront bouleversé la société française. Et, si en 1999, la gauche a défendu très mollement le Pacs ou que Philippe de Villiers et Christine Boutin prédisaient l’effondrement de notre civilisation, à droite, c’est Roselyne Bachelot, alors députée RPR, qui est devenue la figure inespérée pour mener à terme le projet : « Nous ne reconnaissons ici qu’une seule communauté : La République !

Ce courage qu’on avait envie de voir…

« Nous ne sommes pas là, sur les bancs de l’hémicycle pour voir passer du temps. On est là pour faire des choses, des choses pour ses concitoyens. Évidemment, à ce moment là, l’émotion elle est portée par toutes ces souffrances, tous ces malades, tous ces morts… »

Retour plateau : « Et l’on peut tous se lever pour Roselyne Bachelot. Bravo ma Roselyne ! », lance Laurence Ferrari. « Elle le mérite ! Elle mérite cette standing ovation du public… Je crois que tous les homosexuels de France lui doivent beaucoup. C’était un grand moment d’émotion. Et, c’est une grande dame que nous avons ici sur le plateau. Est-ce qu’on se rend compte de ce que c’était à l’époque… « 

« C’est une stratégie gagnant-gagnant d’être fidèle à son idéal »

Roselyne Bachelot rappelle  : « On a du mal à imaginer parce que le temps a coulé, les choses se sont améliorées, il y a eu d’autres combats. Mais c’était dur évidemment à la fois sur le plan national mais sur le plan local, ça a été terrible ! J’ai été traduite dans ma circonscription devant une sorte de tribunal populaire, où j’ai été sommée de changer mes options, mes positions, au motif d’ailleurs que je serais battue… Moi, j’invite d’ailleurs tout le monde à se dire qu’il faut être fidèle à ses options, à ses opinions, à ses combats, parce qu’en plus à la fin vous gagnez. Parce que ma circonscription, je ne l’ai pas perdue, en plus. Donc c’est une stratégie gagnant-gagnant que d’être fidèle à son idéal ».

Moment émotion. Encore et toujours, merci Madame !

[spacer]