>> Two Killed, Seven Wounded in Shooting at Tel Aviv Pub
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Une première journée de l’année ensanglantée à Tel-Aviv. Un individu a ouvert le feu pour des raisons inconnues, ce vendredi après-midi, dans un bar du centre de la capitale israélienne. Deux personnes touchées ont succombé à leurs blessures, a indiqué le porte-parole de la police Micky Rosenfeld. Huit autres ont été blessées.
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Une intense chasse à l’homme se poursuivait dans la soirée pour retrouver l’auteur. Plusieurs médias israéliens ont rapporté qu’il avait été identifié comme un Arabe israélien de 29 ans du nord d’Israël, reconnu sur des vidéos de surveillance par son père qui a appelé les autorités.
La police a refusé de confirmer ces informations. Elle restait très réservée sur les motivations de l’auteur de la fusillade, survenue en pleine vague d’attentats anti-israéliens commis par des Palestiniens, et dans un contexte de menaces du Hezbollah libanais et des djihadistes. « Rien ne permet de dire de manière définitive qu’il s’agit d’un acte nationaliste », autrement dit terroriste, a déclaré sur la deuxième chaîne de télévision le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan.
Le tireur a volé l’arme dont il s’est servi à son père, employé dans la sécurité, disait le quotidien Haaretz sur son site internet. Les informations circulant sur le type d’arme employé n’ont pas été corroborées. Des vidéos de surveillance montrent un homme arborant des lunettes faire posément des achats dans un magasin d’aliments diététiques, sortir une arme de son sac à dos, se poster sur le pas de porte et ouvrir le feu à bout portant sur les clients du Simta, le bar contigu.
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L’homme aurait poursuivi son chemin sur le même trottoir et fait feu 150 mètres plus loin sur la terrasse d’un deuxième établissement où de nombreuses personnes, malgré le temps maussade, savouraient les heures précédant le shabbat le long de cet axe très fréquenté de la capitale économique et culturelle d’Israël. Alon Bakal, 25 ans, qui gérait le Simta, et Shimon Ruimi, 30 ans, ont succombé à leurs blessures. Sept autres personnes ont été blessées, dont deux gravement, ont indiqué les secours.
« J’ai entendu des coups de feu. Je me suis retourné et j’ai vu en face tout le monde se ruer vers le fond du café. J’ai entendu des cris et on a vu l’homme qui tirait. Il était brun, portait un pull gris et il s’est enfui en courant », a raconté Alexandre Lambez, un touriste français, assis à une terrasse en face du deuxième café. « J’ai tout de suite pensé (aux attaque de novembre) à Paris et au Bataclan », dit-il.
Tel-Aviv avait connu son lot d’attentats palestiniens lors de la seconde intifada de 2000 à 2005. Mais la ville est relativement calme depuis le début de l’actuelle vague d’attentats menés par des Palestiniens isolés, essentiellement à l’arme blanche, mais aussi à l’arme à feu ou à la voiture bélier. Israël a été épargné jusqu’alors par des attaques du groupe État islamique (EI), mais ce dernier a proféré des menaces explicites au cours des dernières semaines, allant jusqu’à publier des messages en hébreu.
L’EI n’a « pas un instant oublié la Palestine », disait un enregistrement audio publié en ligne fin décembre et attribué au chef du groupe djihadiste, Abou Bakr al-Baghdadi. Les propos du porte-parole de la police indiquent cependant que d’autres hypothèses que terroristes, crapuleuse notamment, ne sont pas écartées. Sur les lieux, la plus grande confusion subsistait après les faits. Des centaines de policiers passaient au peigne fin les rues et les entrées d’immeuble, apparemment convaincus que l’auteur de la fusillade pouvait toujours se cacher sur place, sans même que le périmètre survolé par les hélicoptères ait été évacué.
La patronne d’un salon de coiffure voisin, Osnat David, refusait quant à elle toujours de sortir parce qu’elle ne voulait « pas voir les corps et le sang », a-t-elle dit sous le choc bien qu’elle ait déjà vécu plusieurs attaques par le passé. Osnat David s’occupait de ses clients quand elle a entendu « des coups de feu, des cris et des pleurs ». « Je me suis armée de ciseaux. Mes clients et moi nous sommes cachés dans la réserve sans faire de bruit. Nous n’avons même pas eu le temps de fermer le magasin. Nous nous sommes couchés au sol pour que le terrroriste ne nous voie pas », relate-t-elle, évoquant la terreur que l’individu ne pousse la porte d’entrée. « Tout cela a duré une vingtaine de minutes. Nous tremblions, nous nous serrions les uns contre les autres », a-t-elle dit. « Deux minutes plus tôt, j’étais dehors en train de fumer une cigarette. C’est un miracle. Si j’étais restée dehors, je serais morte à l’heure qu’il est », a-t-elle ajouté.
Nos sincères condoléances aux familles et proches des victimes.
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>> Two people were killed and seven were wounded in an apparent shooting attack in a central Tel Aviv pub on Friday afternoon. A massive manhunt is underway for the assailant.
The police have identified an Israeli Arab resident of a village in the northern area of Wadi Ara as the suspect. The suspect, 29, stole the gun from his father, who works in security. The father recognized the suspect from media reports, and after learning his weapon was gone, contacted the authorities.
There is a growing consensus among security officials that the shooting was a terrorist attack. After holding a situation assessment, security officials warned civilians on Friday afternoon to remain alert as police special forces and the Shin Bet security service search for the assailant.
Prime Minister Benjamin Netanyahu was briefed by the police and the Shin Bet about the ongoing investigation, his office said.
The attack occurred at the Simta pub on Dizengoff 122, near the corner of Gordon St. One of people killed was identified as Alon Bakal, a manager at the pub. Bakal had moved to Tel Aviv three months ago after completing law and business studies in Netanya. The other was identified as Shimon Ruimi, 30, a resident of Ofakim.