Bouchta Saïdoun est « Le beau-frère » dans le film de Hassene Belaïd. Un personnage qui pourrait lui ressembler, lui qui a tant souffert d’être un homosexuel dans une société méditerranéenne machiste. L’histoire d’un travesti, kamikaze dans son village…
La complexité du sujet traité a fait connaître à ce court-métrage déboire, notamment de nombreuses difficultés matérielles et la défection de certaines équipes. Mais cela n’a pas compromis sa réalisation. « Le beau-frère » à fini, tout de même, par voir le jour et a même été sélectionné dans plusieurs festivals, notamment celui des courts-métrages à Cannes.
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Sur sa page facebook le réalisateur rassure pourtant : « NON ! Il n’y a eu ni malveillance, ni agressions lors de ce tournage. La police a toujours assuré les tournages de nuit, et le jour, le quartier populaire où nous avons tourné a été accueillant et formidable. J’ai pris la responsabilité de produire ce film, jamais de prendre un risque pour des personnes. Trop facile de taper sur l’Algérie, maintenant que ce pays a porté ce film… Ni le CNC, ni les producteurs français n’ont soutenu ce court métrage… »
“N’sibi” sera en compétition officielle section Court métrages du Festival international d’Oran du Film Arabe le 10 juin prochain.
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